Hézhenya Lance d’Or

Hézhenya était une Grande Prophétesse de Zhendalos originaire du royaume du Nyras.

Royaume du Nyras
1179 – 1245 (CH)
Humaine, petite fille du Roi Huryon le Pieux
Grande Prophétesse
de Zhendalos
Héroïne de la
Conquête
de la Stendarie

<Fragments de manuscrits retrouvés dans les décombres du monastère du Pic des Sables au Nyras.>

Enfance

Née en l’an 1179 (Calendrier Hêst) de l’union de Karazhend (Grand Prophète et descendant de Zhendalos) et de Cynérionne (fille cadette du roi Huryon le Pieu du Nyras) le peuple de Nyraslin y vît un heureux présage car les récoltes qui suivirent furent excellentes.

Il existe peu de récits sur son enfance au sein de la haute noblesse nyrassienne mais les ménestrels racontent qu’elle fut destinée à succéder à son père à la tête du clergé zhen tout en recevant un enseignement militaire digne d’un chevalier.

Âge adulte

Premiers faits d’arme

Lors de ses 17 ans elle accomplit ses premiers faits d’armes dans les régions désertiques du pays en participant à l’éradication de bandes hérétiques rebelles. Elle assura le commandement de sa troupe suite au trépas de son capitaine. Victorieuse en infériorité numérique elle gagna la loyauté de ses compagnons d’armes et fut promue paladine-capitaine d’une troupe de 20 prêtres soldats de Zhendalos.

En 1198 elle pourchassa des adorateurs de Whalran le tayariel jusque sur les terres de Waystor. Elle se retrouva piégée avec ses hommes dans la forêt de Komstreh. Ce n’est que grâce au secours de Stendh et ses compagnons de la Lance d’Or qu’elle survécut au piège tendu par les Whalranistes.

Grande Prophétesse et départ vers l’ouest

En 1201 son père Karazhend périt lors d’une embuscade lors d’une visite diplomatique à Sevendhol. Le roi Huryon usa de son influence pour qu’elle héritât du titre de Grande Prophétesse. Les faits d’armes de sa petite fille et sa filiation avec Zhendalos en faisaient une prétendante parfaite afin d’assurer la loyauté du clergé envers la Couronne.

Elle partit avec un contingent de 15 soldats en direction du royaume de Sevendag pour faire la lumière sur l’attentat contre son père. Son enquête l’amena vers l’ouest dans les terres inhospitalières au delà du fleuve Grâm. Des terres que les humains voulaient coloniser au détriment des orcs. Les attributs sacrés du Grand Prophète avaient été dérobés et la rumeur voulait que les brigands s’en furent dans ces contrées le temps de se faire oublier.

Dans les environs de Sentinel, elle vola au secours d’une troupe d’humains menacés par une dizaine d’orcs et paya ainsi sa dette envers Stendh et la Compagnie de la Lance d’Or. Elle exposa à ses alliés la raison de sa présence en ces lieux et s’allièrent pour participer à ce que les historiens appelèrent la Conquête.

La Conquête et le Prodige

Au cours de son périple avec la Compagnie de la Lance d’Or elle fut autorisée de par son rang à chevaucher un griffon et on lui offrit une lance dorée forgée pour elle. Elle y gagna son surnom de Hézhenya Lance d’Or et un prestige immense.

Plus grand prestige elle gagna quand elle terrassa le géant Bartal dans les monts proches du fleuve Ouestan (se référer à ce récit de ménestrel). Ce évènement fit entrer dans ces contrées hostiles l’étincelle de la Foi envers Zhendalos.

Retour au Nyras

L’Émeraude Sacrée du Grand Prophète fut retrouvée en 1213 dans le camp de bandits près de Rodare. Hézhenya s’en retourna donc au Nyras à dos de griffon, laissant ses fidèles en garnison du Temple du Prodige. Beaucoup de monde à Sentinel aurait vu d’un bon œil une union entre elle et Stendh mais son devoir de Grande Prophétesse la rappelait à l’Est. Il se disait aussi qu’elle refusa cette union pour ne pas provoquer de tension au sein de la nation naissante de Stendarie car une frange de la population ne cautionnait pas que leur roi se marie avec une femme étrangère servant un autre dieu que Djoën.

<La suite du manuscrit est manquante suite aux dégratations perpétrées lors du sac du monastère.>

 

 

 

Le Prodige d’Hézhenya sur Bartal

// ébauche \\

Lors de la conquête fondatrice du Royaume de Stendarie au début de l’Ère Contemporaine, Hézhenya la descendante de Zhendalos a participé à la protection des colonies humaines.
Plus particulièrement, chevauchant Éméryon son griffon de combat, elle tua le géant Bartal qui terrorisait les colons le long du fleuve Ouestan.
Cet exploit fut nommé le Prodige d’Hézhenya par les habitants de la région et la renommée de la prophétesse de Zhendalos s’accrut considérablement. Les colons et soldats ainsi sauvés louèrent Zhendalos sans qui -selon eux- cet exploit n’aurait pas été possible.
À l’emplacement supposé de ce légendaire affrontement a été dressé un monument au pied duquel les hommes venaient apporter leurs offrandes au Dieu salvateur.
Il consiste en une statue en marbre d’Hézhenya chevauchant Éméryon avec aux pieds du griffon la tête du géant terrassé.
Au pied de cette statue les prêtres gardiens de la statue firent construire un fort qui assure aujourd’hui encore les fonctions d’accueil des pèlerins et de surveillance de la frontière.
Voici le récit du frère Féryon qui décrit Fort-Prodige.
« Après avoir traversé d’est en ouest la Stendarie, me voici donc sur le chemin qui mène au fort du Prodige. Il monte à pente plutôt douce compte tenu du relief environnant. Sur son côté ouest, le fort domine la vallée abrupte de l’Ouestan.
Les gardes laissèrent entrer mon groupe de pèlerinage par l’unique porte de la citadelle.
Arrivé dans la cour je remarque sur ma gauche les écuries, sur ma droite la caserne des gardes.
Au fond de la cour sur la gauche se trouvent le puits, le potager, la ferme ainsi que les bâtiments communs comprenant la cuisine et la salle commune. On y trouve un escalier pour monter sur les remparts. L’autre escalier se situe dans la caserne des gardes.
Pour finir le temple est en face de la caserne. Au fond de celui-ci se trouve la porte qui ouvre sur le chemin qui mène à la statue d’Hézhenya. J’ai hâte que l’on nous autorise à aller déposer nos offrandes. »
Le blason de Fort-Prodige
D’azur au croix et sautoir d’or (dit de Zhendalos) chargé d’une émeraude et d’un château à deux tours.
Inspiré du blason officiel des adeptes de Zhendalos, celui-ci voit le rouge remplacé par le bleu (couleur plus locale) et l’émeraude surplombe un château symbole de la forteresse.

La garnison de Fort Prodige

La garnison est composée d’une trentaine de volontaires issus soit de pèlerins, soit de la garnison régulière de Cho-Satar. Les hommes sont sous l’autorité du commandant du fort qui obéit lui-même au Lord-gouverneur de Cho-Satar.

Le dernier commandant en date est Hédaz.

[Proposition de talent] Tir préparé (nom à trouver)

Coucou. L’idée de ce talent serait de permettre à un personnage tireur d’élite de compter sur un peu plus que sa constante d’attaque pour dégommer une cible à l’arc si ce personnage a le temps de bien préparer son tir.

On partirait sur des pré requis assez simples : 2 en Dex, 1 en perception, utilisation d’une arme de tir ou de jet.

Le personnage peut préparer son tir (1 round par point en Dex au maximum) pour tirer sur une cible relativement immobile ou dont le déplacement est régulier (un mec qui marche, un cavalier qui avance régulièrement, etc.). Pas quelqu’un qui est déjà en train de combattre dans une mêlée et les déplacements plus ou moins imprévisibles d’un tel combat.

Ça donnerait quoi comme avantage ? Je pensais à une chance en plus de critique par round supplémentaire de préparation.

Exemple : Le bandit caché dans des buissons qui a 3 en Dextérité annonce préparer son tir sur le conducteur d’une charette qui approche. Il peut décider de passer jusqu’à 3 tours pour tirer. Il lancera son D10 comme d’habitude mais fera coup critique sur 10, 9, 8.

Si des circonstances l’exigent, disons que notre charette vient de s’arrêter et qu’il va descendre du mauvais côté pour l’angle de tir, le tireur peut tirer avant la fin du temps de préparation annoncé mais on comptera le temps effectif de préparation pour déterminer quels scores sont critiques. S’il n’a préparé qu’un tour ce sera 10, s’il a pu armer 6 secondes ce sera sur 10 et 9.

L’union maudite

Sur la route vers Tozanog je passai par un village, ou du moins ce qu’il en restait. Aussitôt arrivée dans la capitale du Waystor, j’interrogeais les ménestrels du palais pour connaître l’histoire de ce bourg abandonné alors que son emplacement a tout d’un lieu idéal pour y faire des cultures.

On me raconta l’histoire de Brimalde et de l’Union Maudite. Ce soir de Lune Noire, Jérem et Talya, mariés depuis peu, avaient bu pour se donner du courage mais plus que du courage, c’est de l’envie l’un pour l’autre qu’ils ont montré. Ainsi alors que tout le village était réuni autour du prêtre et des cierges consacrés pour affronter la nuit fatidique, ces deux jeunes gens que l’on pensait endormis étaient affairés à tout autre chose dans le moulin. Cette nuit fut spéciale pour eux, si spéciale que Talya s’apperçut quelques temps plus tard qu’elle portait un enfant.

Les mois passèrent sans qu’aucun malheur notable ne frappe le village même si la récolte ne fut pas très bonne. Au bout de huit mois, le village s’apprêta à passer une nouvelle soirée en commun autour du prêtre Alexar pour conjurer les malheurs de la Lune Noire. Vers minuit apparut une créature bipède couverte d’écailles noires qui portait une arme ressemblant à s’y méprendre à une hallebarde sauf que sa lame ressemblait en fait à un un croc. Cette créature se diregea vers Talya, repoussant aisément de son arme ceux qui essayèrent de l’arrêter et d’un geste vif de sa main libre lui ouvrit le ventre d’un coup de griffe. Devant l’assemblée stupéfaite, il en sortit non un bébé humain mais un rejeton aux aspects reptiliens. Il s’en fut dans les ombres en laissant mourir Talya dans son sang et on ne le revit plus jamais.

Jérem sombra dans la folie et se mutila à coups de couteaux tandis que le reste du village restat prostré de terreur. Les vaillants qui avaient été blessés par l’arme maléfique virent leur peau virer au noir et moururent dans d’atroces souffrances. Nombre d’habitants moururent de peur à la Lune Noire suivante. Les survivants rallièrent la capitale pour tenter d’y refaire leur vie. Le village de Brimalde disparut des mémoires et des routes commerciales.

Extrait des Chroniques de mes voyages par Rahf la bardesse itinérante, Tome IV Waystor et les Îles Tentariales.

Apparition de Volkyr

Lors de mon séjour à Vaxxand au Nordan on me raconta l’histoire du déclin du clan Nomar.

Ces nains vivaient aux abords du Bois Mort dans l’ouest du Nordan. Deux voyageurs se retrouvèrent pris au dépourvu alors que le soir de Lune Noire approchait. L’un d’eux connaissant l’existance de la forteresse du clan Nomar proposa de modifier leur route pour y trouver refuge. Alors qu’ils approchaient, ces deux voyageurs furent assaillis par des animaux anormalement agressifs, probablement déjà sous l’influence de Noirceur.

Ils sonnèrent du cor devant les portes de la forteresse mais nul ne leur ouvrit. Les gardes nains leur refusèrent l’hospitalité au prétexte que leur entente avec les humains de Tarzovand n’était pas bonne suite à des désaccords commerciaux. Les voyageurs déjà aux prises avec des volatiles agressifs ne parvirent pas à obtenir gain de cause, peut-être que ces gardes avaient peur qu’un maléfice ne pénètre dans leur foyer en même temps que ces deux voyageurs.

Ce que l’on sait c’est qu’au matin on retrouva les infortunés humains morts et leurs corps sauvagements déchiquetés par des becs acérés. Des deux gardes qui leur refusèrent l’asile on ne retrouva que leurs armures et leurs armes au milieu de deux tas de sables.

On apprit plus tard auprès des érudits du clan que c’était la manifestation du Tayariel Volkyr, qui se nourrit de la couardise ou de la tromperie des hommes. Il tourmente ses victimes en leur provocant des hallucinations qui les poussent à tuer les gens les entourant avant de mourir, laissant leur corps se transformer en sable.

Tout porte à croire que Volkyr a profité de la Lune Noire qui affaiblit le pouvoir des Dieux et se nourrir de la couardise des gardes pour pour trouver un hôte à tourmenter.

Suite à ce grand malheur nombre de membres du clan quittèrent la forteresse par superstition ou honte qu’un Tayariel ait trouvé un hôte dans leur demeure.

Extrait des Chroniques de mes voyages par Rahf la bardesse itinérante. Tome V Le Nordan.

Anges et dragon à Haut-Château

Témoignages compilés par Aliénos, pélerin de Djoën.

Je me trouvais à Haut-Château, cette baronnie du nord de Sevendag afin de visiter le temple local qui avait vu l’apparition d’un ange de Djoën et d’un ange de Zhendalos lors d’un jugement divin. Il me fallait absolument voir les pierres de ce temple portant les reflets argentés dont les rumeurs parlaient tant. Je ne fus pas déçu mais cela est une autre histoire. J’ai rassemblé par écrit les divers témoignages de la tragédie qui s’est jouée à Haut-Château une dizaine de jours plus tard.

Les présages étaient tous mauvais. Aussi bien le régisseur Skander qui avait lu dans les astres que cette Lune Noire serait malheureuse que le Baron Kendry qui lors de ses prières à Djoën avait ressenti un mal anormalement puissant rôder dans le château.
Les trois étrangers qui avaient permis au Baron Kendry d’être nommé à la tête du fief par le représentant du roi étaient eux-mêmes sujets à d’étranges manifestations maléfiques. Certains domestiques rapportèrent qu’une voix terrifiante les avaient prévenus qu’ils seraient les prochains à mourir.
C’est en présence d’une délégation d’ambassadeurs du Nyras dont la Princesse Lysana, sœur du roi Merelmy du Nyras, que les préparatifs pour cette longue soirée d’angoisse allaient bon train. Le Baron Kendry, digne Chevalier au service de Djoën et la prêtresse Zhenelga ont consacré la salle d’honneur du château tandis que le prêtre local consacrerait la salle commune.

Alors que la soirée se passait plutôt normalement compte tenu des mauvais présages, les murs de la salle d’honneur changèrent d’apparence pour ressembler à la cuirasse d’un dragon noir. De ces murs jaillirent comme par magie des créatures hautes d’au moins deux mètres, vague mélange d’un homme et d’un lézard munis d’armes gigantesques. Le barde Théléron entonna la célèbre chanson de la Chute du Dragon Noir pour conjurer ces apparitions et redonner vigueur aux flammes qui menaçaient de s’éteindre. C’est alors que la voix impérieuse de Noirceur le fustigea et que le malheureux fut consummé par des flammes sombres qui ne laissèrent au sol qu’un cadavre méconnaissable.

Le Baron qui était aux prises avec une des créatures reptiliennes autorisa les non combattants à quitter la salle pour sauver leur vie. C’est ainsi que mon témoin me rapporta que la dernière chose qu’il vit en s’enfuyant de la salle d’honneur fut une lumière très vive autour des amis nyrassiens du Baron Kendry qui disparût aussi vite qu’elle apparût.

Hasard ou non, des chasseurs du hammeau des Pentes Grises ont retrouvé dans la forêt proche du lac un corps enterré à la hâte ayant subi d’étranges mutilations. Certaines rumeurs n’hésitent pas à avancer qu’un nécromancien aurait pratiqué un rituel, apportant le malheur dans notre région.

Écrits simples par Aliénos, premier feuillet relatant les événements à Haut-Chateau.

La fin d’Athéliel

Lors de mon séjour à Skipar en Stendarie on me rapporta la fin tragique du village elfique d’Athéliel situé plus au nord et réputé pour ses productions artisanales que les elfes venaient vendre en ville.

Pendant plusieurs années Athéliel fut en guerre contre des Adamantes vivant dans les montagnes si bien que le roi Cémériel et son héritier Lériel périrent ainsi que bon nombre des plus sages ressortissants de ce peuple.

Le soir du retrait définitif des Adamantes c’est donc Céluriel, fils cadet de Cémériel qui fut nommé roi. Il était jeune et n’était pas préparé à un tel destin. On dit même que sa santé mentale était précaire suite à une période de captivité chez ses ennemis. Toujours est-il que pour fêter la victoire il épousa à midi ce jour de printemps Éthaniaëlle sa bien aimée sans se soucier ou sans savoir (les sources divergeaient) que le soir même serait nuit de Lune Noire.

Les convives qui assistaient aux noces royales furent saisis de terreur quand les flammes du villages s’éteignirent subitement et qu’une terrible voix retentit dans leurs âmes. Elle annonçait la fin de ce royaume dont les habitants osaient festoyer un tel soir.
La fête fut bien entendu arrêtée et les habitants se rassemblèrent dans le calme autour de leur prêtresse druide qui portait ce titre mais qui comme le roi Céluriel avait hérité de cette responsabilité sans avoir l’expérience requise.

En dépit de ce que redoutaient tous, aucun fléau ne frappa le village les jours qui suivirent. Ce n’est que bien plus tard, ne voyant aucun héritier naître de l’union royale que les villageois se rappelèrent la terrible prophétie. Ainsi, en quelques années le village se coupa du monde puis vit ses habitants déserter pour ne laisser que le couple royal sur place.

Les humains de Skipar tentèrent de rallier Athéliel afin d’en rapporter des richesses abandonnées par les déserteurs mais aucun groupe d’explorateur ne revint aussi même de nos jours plus personne n’ose se mettre à la recherche du chemin aujourd’hui oublié qui mène à ce village frappé de la malédiction de Noirceur.

 

Extrait des Chroniques de mes voyages, par Rahf la bardesse itinérante, tome I Stendarie et Sevendag.

Lune Noire à Poissons-Rouge

J’arrivai à la mi-journée à Poissons-Rouge. Une Lune Noire importante venait de frapper la région.

La population était morose. Il y avait dans l’air une odeur de brûlé et pourtant je ne voyais nulle maison en feu, aucun reste de batiments calcinés.
J’appris en interrogeant le Chevalier Hiryon que le malheur avait frappé le village.

En effet le prêtre de Zhendalos qui devait arriver la semaine passée avait vu son bateau endommagé par une tempête ce qui l’avait empêché de venir consacrer le village.
Au lendemain de la Lune Noire les habitants trouvèrent les stocks de poissons couverts de pourritures et de vermines. Le vin et la bière avaient tourné subitement pendant la nuit.
Saryon était sorti en mer pour pêcher de quoi nourrir sa famille quand son embarcation chavira subitement alors que la mer était calme. On repêcha le lendemain les corps de l’équipage, porteurs d’étranges écailles sur les bras et les jambes.

C’est pourquoi la population avait brûlé tous ses navires de pêche et envoyé des émissaires auprès du Duc de Nézalyn afin d’obtenir du bois de la forêt du Massif du Levant au lieu du bois des bosquets environnants.

 

Extrait de Chroniques de mes voyages par Rahf Oeil de Chat, bardesse itinérante, Tome II : Nyras et Orionnie.

Rahf Oeil de Chat, bardesse itinérante

Rahf, parfois surnommée Oeil de Chat, est une bardesse itinérante réputée pour ses récits de voyage dans les contrées du nord et de l’est d’Otikan.

Curieusement on ne sait pas grand chose d’elle si ce n’est qu’elle semble avoir jouit d’une vie extraordinairement longue si l’on se penche un peu sur la quantité colossale d’écrits qu’elle laisse. C’est pourquoi beaucoup d’érudits avancent l’idée que plusieurs bardesses ont utilisé cette identité, probablement pour se voir ouvrir les portes de bien des châteaux.

On note également que Rahf a rapporté de nombreuses anecdotes et récits en liaison avec la Lune Noire.

Tomes de ses Chroniques de voyages.

Tome I : Stendarie et Sevendag
Tome II : Nyras et Orionnie
Tome III : Sundderseth et Moozzarie
Tome IV : Waystor et Îles Tentariales
Tome V : Nordan