Traité de théologie, le paradoxe de Khullisteron

Préambule : les divinités

Parmi les divinités on compte les Matrones, les Esprits élémentaires et les Dieux.

Les peuples humanoïdes ont toutes leur panthéon de Dieux dont la charge consiste à lutter contre les démons des enfers.

Ceci étant, depuis le Chaos qui a marqué la fin de la Période Antique, les races elfes et naines ont décliné, laissan le continent Otikan majoritairement sous influence humaine.
Ainsi, même si les Dieux des peuples des Nains, des Elfes, des Adamantes, des Reagors, des Orcs ne sont pas des Dieux Oubliés, leur faible nombre d’adeptes en rapport aux dieux des Humains en font des divinités qui ne peuvent que « très localement » lutter contre les invasions démoniaques.

C’est donc sur les dieux des Humains que repose la lutte contre les forces démoniaques.

Le paradoxe

Le paradoxe de Khullisteron repose sur une double idée :

A) Le nombre de Dieux des Humains (6) est trop important pour contrecarrer définitivement les influences démoniaques sur le monde des vivants et les attaques sur les Royaumes Divins.

B) Les Humains sont répandus sur Otikan ce qui fait que les six Dieux des Humains ont de trop vastes zones d’influence à défendre.

Ce paradoxe produit 3 courants de pensée :
Le premier veut que la paix entre les Dieux est une mauvaise chose et que des guerres de religions sont souhaitables afin de revenir à un nombre plus restreint de Dieux. Les plus intégristes iront jusqu’à affirmer que l’idéal serait de n’avoir qu’un seul Dieu pour tous les humains.

Le deuxième légitime les Humains essayant de se tourner vers les Dieux Oubliés car plus il y a de Dieux mieux c’est.

Le dernier courant est le plus largement répandu dans Otikan. Il s’agit de tous les Humains qui pensent que la situation actuelle n’est pas si mal et que toute tentative pour réduire ou augmenter le nombre de Dieux conduirait immanquablement la race humaine à sa destruction ou à son déclin. De ce fait, aucun clergé n’encourage les monarques à engager des guerres de religion sur ses voisins. Celui qui se risquerait à cette folie pourrait subir des représailles de la part de tous les autres cultes qui auraient une solide raison pour anéantir les adeptes du clergé belliqueux.