Pour mieux comprendre les conflits et les tensions qui agitent le continent Otikan, il vaut mieux prendre une carte sur laquelle sont ajoutées grossièrement les frontières actuelles définies par des traités entre les royaumes humains.
Les zones de conflits sont indiquées par des sabres rouges croisés sur fond blanc.
La partie nord du continent est assez stables car les frontières ont été bien définies à la chute de l’Empire.
En commençant par le nord ouest et en allant vers le sud, passons en revue ces zones de conflit.
Le Royaume de Moryel regorge de richesses naturelles mais n’a aucun accès aux mers intérieures ce qui oblige les exportations par les détroits gardés par des nations étrangères ou par les terres de ses rivaux. À ce titre il convoite l’isthme de Chatriard qui donne accès à la Mer Takkyrienne et à l’Océan du Couchant.
Cet Isthme est officiellement sous contrôle de Takkyriel mais il est également convoité par la Pyrie qui le revendique pour des raisons historiques et la fondation de Chatriard. Pour elle, le contrôle de cet isthme permettrait de récupérer le passage des richesses de Moryel par la Pyrie.
Non loin de là, en Mer Takkyrienne l’île de Barsoho qui appartient à Takkyriel est également revendiquée par Leontar.
En descendant vers le sud en longeant la côte de l’Océan du Couchant, la péninsule du Starfedyd appartenant au royaume de Finistar est en rebellion contre le roi. Cette rebellion semble entretenue par la Pyrie voisine.
Changeons de rivage et allons voir ce qui se trame dans la baie de Gahyz où se jette le fleuve du même nom. Cette région marécageuse appartient à Zariel. Cependant le royaume d’Olérie remettrait très volontiers la main dessus afin de s’offrir un accès à la Mer Tentariale. Les ancêtres des Olériens vivaient ici et avaient fondé le port de Gahyz-dol mais ont été chassés il y a des siècles par les Zarielis.
Progressons vers l’est et plus précisément, la baie de Skorayel qui borde le royaume du même nom, la Dordorie et la Gandarie Orientale. Elle abrite l’île de Rezlou qui est convoitée par les trois royaumes précédemment cités. Les insulaires ont profité de ces tensions pour proclamer leur indépendance mais aucun royaume ne la reconnait comme royaume autonome.
Dans la même région du monde, la Dordorie et Skorayel ne se mettent pas d’accord sur la région des rives du fleuve Runshy qui sont très fertiles. Il paraîtrait même que les espions de Tamryon auraient été aperçus dans la région.
Finissons cette revue des points de tension du continent avec le royaume de Gémarod qui est une terre sainte pour la religion Djine mais qui comme l’isthme de Chatriard constitue une mince bande de terre entre l’Océan du Levant et la Mer Tentariale. À ce titre, tous ses voisins verraient d’un bon œil la prise de ces terres.
Otikan est un vaste continent. Il tire son nom de ses premiers habitants, le peuple des Otiks, aujourd’hui disparu. Au milieu se trouve une mer intérieure, la Mer Tentariale dont la surface fait à peu près le tiers de la taille totale du continent. Elle est donc immense et ne rejoint l’océan que par un détroit à l’ouest entre la Moozarie et le Leontar. Ce continent est très largement dominé par les humains qui y ont étendu des royaumes immenses sans réel partage. En effet, les autres races notamment elfiques ou naines étant en déclin, leurs cités sont englobées à l’intérieur des frontières humaines sans toutefois être soumises aux lois des hommes. Le plus souvent ces territoires nains ou elfes se situent dans les régions reculées, appartenant théoriquement à un royaume humain mais tellement éloigné des villes que l’empreinte humaine y est concrètement quasiment absente. Il existe 23 royaumes humains se partageant le territoire à l’exception du Royaume des Trolls et les Jungles Reagoriennes, territoire quasiment invivable pour les hommes. Ces royaumes peuvent être insulaires (Sundderseth, Îles Tentariales) ou continentaux.
Il tire son nom de ses premiers habitants, le peuple des Otiks, aujourd’hui disparu. Au milieu se trouve une mer intérieure, la Mer Tentariale dont la surface fait à peu près le tiers de la taille totale du continent. Elle est donc immense et ne rejoint l’océan que par un détroit à l’ouest entre la Moozarie et le Leontar. Ce continent est très largement dominé par les humains qui y ont étendu des royaumes immenses sans réel partage. En effet, les autres races notamment elfiques ou naines étant en déclin, leurs cités sont englobées à l’intérieur des frontières humaines sans toutefois être soumises aux lois des hommes. Le plus souvent ces territoires nains ou elfes se situent dans les régions reculées, appartenant théoriquement à un royaume humain mais tellement éloigné des villes que l’empreinte humaine y est concrètement quasiment absente. Il existe 23 royaumes humains se partageant le territoire à l’exception du Royaume des Trolls et les Jungles Reagoriennes, territoire quasiment invivable pour les hommes. Ces royaumes peuvent être insulaires (Sundderseth, Îles Tentariales) ou continentaux.
Krod P’tit Troll est un voyageur originaire de la Cité Impériale qui a arpenté les royaumes du sud d’Otikan et qui a consigné les récits de ses voyages par écrit dans des ouvrages simplement intitulés Voyages dans les Royaumes de Hanriel, Moryel, Takkyriel, Leontar, Olérie, Pyrie et Finistar. Le plus souvent abrégé Voyages dans les Royaumes.
À chaque royaume il consacre un volume relatant des scènes de la vie quotidienne ainsi que des récits de faits politiques.
Pour les habitants des royaumes du nord d’Otikan ces volumes représentent bien souvent la seule source de connaissance sur ces lointains royaumes du sud et de l’ouest Otikan.
Rheryn est né sur les Iles Tentariales. Ses parents sont morts alors qu’il n’avait que 3 ans alors qu’ils voyageaient à cheval. Il a été recueilli par Argon, propriétaire de l’auberge de la Lune du Dragon, située non loin du lieu où ses parents sont morts. Il aidait Argon, notamment aux écuries de l’auberge relais.
À ses 12 ans, le chevalier Jycan de Blanchepierre le prit en tant qu’écuyer. Aux côtés de ce chevalier sans renom et sans grande envergure, Rehryn apprît le maniement des armes du chevalier tentarial à savoir le fléau dans un premier temps, mais aussi les rudiments du tir à l’arc et de la joute. Rheryn apprît bien entendu à naviguer, ce qui est une activité majeure du peuple Tentari.
À la mort de Blanchepierre, le Duc Wylmar de Traérick, qui ne portait pas ce piètre chevalier en haute estime ne daigna pas accorder à Rheryn le privilège de servir un autre chevalier. Il jugeait qu’il ne valait pas mieux qu’un garçon d’écurie.
Profondément déçu par l’attitude du Duc, Rheryn quitta le duché de Traérick en emportant son maigre équipement, à savoir son fléau, sa cotte de mailles et une rondache.
Philosophie
Quand il a quitté la Lune du Dragon pour devenir écuyer, Rheryn avait en tête de grandes épopées, un esprit chevaleresque, un code de conduite. Le chevalier de Blanchepierre n’était pas un modèle du genre. Il donnait dans la facilité et se comportait un peu à sa convenance. En plus de cela, son Duc et seigneur, n’était pas un tendre. Lors de sa mise à l’écart, Rheryn s’est promis de prendre sa revanche sur le Duc, et il y arrivera d’une manière ou d’une autre. Le mauvais exemple de Blanchepierre a profondément influé sur la vision de Rheryn quant à la chevalerie. Ce n’était plus une vocation qui prônait de grandes valeurs, mais un travail accompagné d’un statut social.
En jeu
Rheryn ayant quitté le duché de Traérick, il peut potentiellement se trouver n’importe où dans le monde, à la convenance du MJ. Son but est de prendre sa revanche sur le Duc, que ce soit en devenant chevalier ou simplement en se faisant un nom. Il est en plein doute concernant la noblesse de la chevalerie, le bien et le mal.
Je m’appelle Yoroldyr de Bretavia, je suis né il y a 25 ans dans le comté du même nom. Cadet d’une grande fratrie, à ce titre je ne pouvais espérer devenir Comte un jour, cet honneur aurait du revenir à mon frère Delloron. Mon père Uskony, dés mes 15 ans m’a envoyé dans le célèbre monastère du Pic des Sables pour y apprendre les arts de la guerre, de la stratégie mais aussi la religion et les valeurs qui sont celles de ma famille depuis des générations.
Il espérait faire de moi un général dans l’armée royale ou encore un prêtre de Zhendalos. Il y a de ça encore une bonne vingtaine d’années mon nom de famille était synonyme de bravoure, de confiance, de loyauté et d’honneur. Mais mon père a tout gâché. Il a sombré dans l’alcool et a petit à petit ruiné notre maison, si bien qu’il y a 5 ans le Duc Axell de Nezalyn lui a retiré son titre ainsi que toutes ses terres. Delloron a tenté de s’opposer aux hommes du Duc, il a été tué dans l’affrontement. Ma mère et mon père se sont suicidés tant le déshonneur était fort.
Mes deux frères Chorden et Shodyr ont eu la permission du Duc de s’enrôler dans l’armée royale en tant que simples soldats. Depuis ce jour, j’ai une sainte horreur de l’alcool … Lorsque se sont déroulés ces événements j’étais dans le monastère du Pic des Sables en plein milieu du désert, à 2 jours à cheval de la forteresse blanche. J’étais dans ma 5ème année d’apprentissage, je n’étais pas un élève particulièrement doué, mais je travaillais dur pour me tenir au niveau. La vie au monastère était assez difficile, nous étions totalement coupés du monde extérieur et n’avions pas l’autorisation de sortir, je n’ai donc pas pu assister aux enterrements des membres de ma famille.
Un apprentissage classique dure 7ans au monastère, mais grâce à mon rang de naissance, le mien devait durer 10 ans afin d’avoir une formation de Général des armées royales. Après la chute de ma maison, Maitre Atherom (qui était en charge de ma formation) a accepté, afin de me protéger, que je continue mon apprentissage, mais dans le but de devenir moine.
A partir de ce moment je devais renier mon nom et mes origines pour embrasser totalement la voie Zhenne et devenir un serviteur anonyme de Zhendalos. Depuis je me fais appeler Yory.
2 ans après ces événements le temple a été attaqué de nuit par des sauvages. Les sauvages nous ont attaqué en plein milieu de la nuit, 5 d’entre eux ont escaladé les remparts, égorgé les sentinelles et ont ouvert les portes. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils étaient plus d’une centaine à l’intérieur du monastère massacrant et pillant à tour de bras. Je me réveillais pendant qu’ils commençaient à massacrer mes compagnons de dortoir, je roulais sous mon lit et me baignant dans le sang qui recouvrait le sol, me faisait passer pour mort.
Dés que les assaillants avaient quitté ma chambre je me mettais en quête des sous-sols. En tant moine j’avais accès aux caves où était entreposé le vin, derrière un des tonneaux se trouvait un petit passage qui permettait de quitter le monastère discrètement.
Je m’enfuis donc du monastère en pleine nuit, emportant quelques bouteilles de vin avec moi et Suirach, un moine qui se trouvait aussi dans le passage secret. En arrivant dans la plaine désertique, j’aperçu un homme au sommet d’une colline voisine du monastère, il observait la bataille, je ne pouvais pas le distinguer très précisément mais il avait une sorte d’énorme Hyène à ses côtés.
Cet homme, que je suppose être à l’origine de l’attaque a totalement ruiné mes espoirs, suite à la déchéance de ma famille, j’en avais trouvé une autre au monastère ainsi qu’un nouveau but dans la vie.
Mais Zhendalos m’avait épargné, je me mettais donc en route vers la forteresse blanche qui se trouvait à 4 jours de marche. Le climat désertique ne facilita pas notre progression. Le vin était notre seule source d’eau, Suirach qui avait été blessé à la hanche ne devait pas survivre à notre long périple. Je tentais comme je pouvais de le soulager, mais la déshydratation et la chaleur ajoutées à sa blessure purulente eurent raison de lui. Pour ma part, j’arrivais à la forteresse blanche dans un état si lamentable que des gardes me jetèrent en prison le temps que je dessoûle.
Quelques jours plus tard je pouvais enfin sortir et j’allais proposer mes services au temple de Zhendalos de la ville. Depuis je survis, emportant mon passé bien enfouis dans mes bagages, en faisant des petits boulots à droite à gauche. J’essaye de ne pas perdre de vue mes convictions et je garde toujours le secret espoir de retrouver l’homme à la Hyène …
Et voila, c’est l’été, je m’ennuie, donc je recommence le site du jeu de rôle.
Je sais, je sais, c’est la 12e fois et je ne peux toujours pas garantir que ce sera la bonne.
Vous allez me dire : quel est l’intérêt de ce nouveau site ?
Et bien pour être franc, le précédent était techniquement trop difficile à maintenir et ne vous permettez pas de vous exprimer pleinement, avec cette nouvelle version certaines choses seront plus simples et d’autres plus compliquées … on verra bien !
Je vous invite à reprendre le travail là où vous l’aviez laissé afin qu’on arrive enfin au bout de cette aventure.
PS : Le thème du site n’est pas du tout travaillé, je verrai ça plus tard, je vais déjà commencer par essayer de récupérer les articles déjà créés.